( Verre brisé - Maelys )

Verre brisé.

Maelys Holms

Le Retour ?
Les gens s'interrogent, un épais brouillard recouvre l'Angleterre et seuls les Moldus pensent qu'il s'agit d'un caprice météorologique. La dernière fois que le mauvais temps s'était manifesté ainsi, Vous Savez Qui gagnait la Bataille. Alors, que doit-on faire ? Attendre de LE voir pour LE croire ? Le ministère demande à la population de ne pas s'alarmer. Pourtant, on sait désormais que Bellatrix Lestrange et d'autres Mangemorts se sont évadés d'Azkaban. La guerre n'est pas terminée...
Hugo Lecan

Bibliothécaire de Poudlard

Je regardais un instant dehors. De nombreux nuages assombrissaient le ciel. Comme lorsque Lord Voldemort "régnait" ... ou plutôt faisait rage sur le monde de la sorcellerie. Je secouais la tête pour arrêter de penser à cela. C'était bête de repenser à tout ça maintenant. Parce que dans un sens, si on se disait qu'il était de retour tout le monde aurait peur ... et patati et patata ... ouais en gros, on s'en fou et on verra bien ! Je ne prenais pas les choses à la légère ... je ne dirais pas non plus que c'était le contraire ... mais tant que je n'avais pas confirmation, je n'y ferais plus attention.

Aujourd'hui c'était samedi ! Enfin ! Je m'étais levais avec le sourire, ayant dans mes projet pour la journée de sortir de l'enceinte réglementé - trop de règle tue la règle et je n'aime pas obéir aux règles - de Poudlard. Mme Pince s'occupait seule de la bibliothèque le week-end, ce qui me permettait de sortir assez souvent. J'avais pas mal de temps libre c'était vraiment cool ! Et puis, comme j'étais majeur j'avais le droit de sortir de Poudlard sans qu'on m’ait fait une autorisation ... bla bla bla quoi !

Je sortis donc du château d'un pas lent, une sacoche noir tapant sur ma hanche. L'air était frais, trop frais. J'aurais peut-être dû enfiler une autre veste ... une plus chaude. Enfin, peu importe, ça n'était pas important ! Lorsque je fus or du château, je me mis à courir comme une enfant. Mon écharpe rayée noir et blanche battait au gré du vent sur mon visage et mon épaule.

Je me dépêchais de choisir un bar, n'importe lequel, peu importe. J'entrais, il était plein ! Je soupirais et m'assis directement au bar, gardant mon manteau et en plongeant mes mains dans mes poches. Je n'avais pas vraiment envie de boire quelque chose pour l'instant. Je me mis simplement à regarder à droite à gauche.

Je me retournais vivement quand j'entendis un bruit de verre brisé. Le serveur venait se s'effondrait au sol, et son nez saignait abondamment. Que faire ? L'aidé ? Laisser quelqu'un d'autre s'en charger ? Je ne réfléchie pas longtemps et sautait de ma chaise. Je contournais le bar et m'approchais de l'homme. Problème, que ce que je dois faire ? J'attrapais le torchon et l'appuyait contre son nez. C'est à contrecœur que je lui lançais un verre d'eau à la figure pour le maintenir conscient.

- Hé oh ! Restait avec nous !

Hé oh ! Restez avec nous

Salut

Bibliothécaire de Poudlard

Il ne revint pas tout de suite à lui, il commençait à sérieusement m'inquiétais. Je ne me disais pas qu'il allait mourir ... de toute façon, ce n'était pas parce qu'on saignait un peu - beaucoup - du nez qu'on mourrait ... non ? Je me mordis la lèvre, anxieuse. J'avais peur ... même si je ne le connaissais pas ... je n'avais pas envie qu'il meurt. N'importe quoi c'est vrai et alors ?

Il ouvrit enfin les yeux ... péniblement ou pas, je n'en étais pas sûr. J'affichais un petit sourire en coin, heureuse de voir que finalement il était en vie - d'un pessimisme ... c'est affolant.

« Salut... souffla-t'il. »

Je continuais de sourire sans prononcer le moindre mot. Je baissais les yeux, le détaillant du coin de l'œil et étant obligé d'admettre qu'il était plutôt mignon. Ses cheveux à l'air "coiffé/décoiffé" lui donnait un côté destroy ... irrésistible et il avait de très beaux yeux bleus. Je levais enfin les yeux et affichais un petit sourire.

- Salut.

Pour l'instant, j'étais incapable de dire quelque chose de plus. Trop choqué par ce qui venait de se passer. Je resserrais mon écharpe autour de mon cou. J'avais deux options : La première : Évitais de le regarder dans les yeux, ne pas rougir et au pire paraître un peu impolie. La deuxième : Planter mon regard sans le sien, attendre et rougir. Je soupirais et en souriant je plantais mes yeux marron dans les siens d'un bleu envoutant. Mes joues rougirent immédiatement.

- Vous allez bien ? Murmurais-je